Bon, ba alors là, ce fut un lundi au soleil exceptionnel, tant par la puissance de la météo que par la qualité de la sortie.
Dernière préparation avant mon départ pour mon trip de route. Vu le temps merveilleux, je profite de toute la journée pour faire de l'endurance.
Descente à la ville en vélo électrique pour récupérer mon passeport "biométrique", t'ain ça rigole plus. Le sésame en poche (ouf, on va pouvoir allez boire des canons à Istanbul), je vais boire un café en terrasse au soleil, avant de remonter par la montée du Guizay. Je me pèle un peu le jong quand même, le fond de l'air est frais.
De retour à la maison, j'emmène le chien marcher, je veux aller voir la source de l'Ondenon. C'est derrière la maison et je n'y suis jamais allé. Galère, c'est plein de ronces et cet abruti de chien ne veut plus avancer, faut le porter. Bon, ça me fait un peu de marche physique. Je trouve la source, bob bof, rien de transcendant, mais bon, un truc de moins qui me fera cogiter
.
Déjeuner, j'enfile mon pantalon de cycliste anti-moule-burnes, et c'est parti.
Thème de la sortie: aller à Burdignes voir un site mégalithique important.
Dernière sortie avec mon vélo que j'ai baptisé "la randonneuse des temps modernes", pour vérifier que tout est ok:
Je pars en direction de Tarentaise, Le Bessat, la Croix de Chaubouret. La vue sur les Alpes, je vous dis pas...
Je bascule en direction de Graix puis prend la direction de Bourg Argental. Première fois que je prends cette route, c'est juste magnifique avec cette lumière hivernale. J'arrive à Bourg, et forcément, avec ce soleil, je finis en terrasse à boire un café...
J'attaque la montée sur Burdignes. C'est assez raide dis-donc, je me surprends à mettre tout à gauche (faut dire que ce matin, en retrouvant le pèse personne perdu depuis 2 ans, j'ai eu confirmation de quelques kilos en trop...)
Arrivé au village, je décerne à Burdignes la titre honorifique de village le plus paisible de la Loire. Pas pour rien que c'est un repère à écolos (à ma connaissance le seule village ligérien dont la mairie est "écologie-les verts").
Forêts, grandes prairies, pierres granitiques, vue sur les alpes, place du village....que demander de plus?
J'ai un peu honte, car c'est ici que j'ai proféré un des plus grands mensonges de ma vie (lors du tour du Pilat, j'ai menti à Jean-Guy pour trouver une excuse pour ne pas appeler notre taxi de secours
).
Je monte vers le site mégalithique. Celui-ci est indiqué par un panneau, mon coeur s'accélère...
Pour y accéder, il faut emprunter un chemin sur environ 300m, bien boueux et avec un peu de neige. Ma randonneuse s'en moque, ça roule!
J'arrive au site:
Le site comporte deux pierres. Sur la première, une cupule de forme elliptique parfaite. ça me scotche, j'avoue que c'est la première que je vois où l'intervention de la main de l'homme ne fait aucun doute.
150 mètres plus loin, dans un bois, se dresse "la baignoire des gaulois". Alors là, grande émotion. Le site en lui même est d'une tranquillité joyeuse. La baignoire est impressionnante, on peut s'imaginer plein de choses sur son utilisation...C'est en tout cas un super endroit pour bivouaquer, faudra y prévoir une sortie VTT-bivouac. La baignoire peut faire un super frigidaire à bières (ou lors du Tour du Pilat version tour des mégalithes que j'ai décidé d'organiser...).
Rempli de vibrations positives et d'émotions cosmo-telluriques, je dois quitter cet endroit merveilleux et reprendre ma route, le soleil commence à décliner.
Je dégringole vers Saint Sauveur en Rue. La vallée de la Déôme, c'est quand même une caresse des globes oculaires...
De Saint Sauveur, je remonte au col de la République, et en profite pour faire un arrêt recueillement sur la stèle de Paul de Vivie, inventeur, entre autres, du mot "cyclotourisme". Avant de partir faire mon périple, ça s'impose (marrant quand même que la vie m'ait amené à habiter à 10km de ce monument
)
Retour maison.
J'ai faim.